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Les grandes entités écologiques

Landes & Tourbières (1 500 ha)

Installées sur un plateau de grès et de placages de sables, très peu fertiles, les landes de Lessay hébergent une végétation dominée par des chaméphytes (bruyères, ajoncs), adaptée à subir des inondations régulières et des périodes d’assèchement notamment en été.

La destruction par l'homme des boisements préhistoriques (très vraisemblablement une chênaie-bétulaie) a abouti à la création des actuelles landes. Les actions humaines ont, durant plusieurs siècles, entretenu ces paysages par pâturage extensif, utilisation du bois et de la tourbe, cultures tournantes d'ajonc ou de céréales, fauche pour la litière ou pour le paillage des légumes...
La variété des milieux naturels existants est caractérisée par des degrés d'alimentation en eau échelonnés. De nombreux trous d'eau plus ou moins étendus, artificiels ou non, ont donné naissance à des tourbières.

Havre & Dunes (1 350 ha)

Les havres constituent une forme morphologique spécifique de la côte ouest du Cotentin.

Le havre de St-Germain-sur-Ay (environ 700 ha) offre, sur un paysage étendu, une diversité de milieux caractéristiques des estuaires : bancs de sable et de vase, végétation colonisatrice des vasières (salicornes, soude...), pré salé (lavande de mer, obione...). Dans les secteurs les plus rarement couverts par la marée est pratiqué un élevage de moutons de pré salé. Les dunes qui bordent directement le havre, peu construites, présentent également une panoplie complète des divers milieux caractéristiques des dunes, de la bordure la plus proche du haut de plage en passant par les pelouses des dunes intérieures les plus hautes et jusqu'aux cuvettes humides des zones basses.

 

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Marais (220 ha)

La Vallée de l’Ay, creusée dans des sables récents (quaternaires), présente en aval des placages de tangue directement issus d'apports marins et, plus en amont, d'importantes poches tourbeuses encore actives.

Le réseau hydrographique est constitué de la rivière de l’Ay et de ses affluents : la rivière de Claids et la rivière du Moulin de Pissot. L'Ay, principal cours d'eau qui se jette dans le havre, constitue le lien hydrographique entre les milieux littoraux et intérieurs du site.

La nappe d'eau superficielle de la vallée et son bassin versant jouent un rôle essentiel dans l'alimentation en eau des zones humides périphériques.

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